Jean et Sally, Sally et Jean
Du texte L’éternelle chanson de Rosemonde Gérard épouse de Edmond Rostand j’ai fait une chanson et un clip, un hommage qui égrenne la vie de Jean et Sally comme autant de leur photos souvenir.
Parce que ces deux là qui se sont trouvés sur le tard après 50 ans ont vécu peut être ensemble le meilleur d’eux même.
Merci à Rosemonde Gérard poètesse, épouse et muse de Jean Rostand pour son immense poème l’éternelle Chanson
« Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain… »
Merci à Romain Pelissier qui a réalisé le clip avec mes idées de décor de bric et de brocante.
Merci à Clément Caratini de m’avoir prêté sa caaabaane au fond du jaaardin.
Merci à Daniel Mezhraï pour la délicatesse guitaristique organique.
Merci à Paul Staicu pour son piano magique comme toujours.
Merci à Alban Sautour pour la co-réalisa SON de dentelles et d’orfevrerie et Merci à la vie de m’avoir fait vous rencontrer , Jean, Sally partager avec vous ces moments de musique, de vie et de famille de coeur.
Vous me manquez un peu, vous êtes là souvent, le reste n’est que chimère. 💜
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
…
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
…
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
« De la plume de l’Amérindien à celle du poète, entrez dans le cercle infini du partage musical de TRIBU »
NOTE D’INTENTION DU PROJET
TRIBU Modern Récital est l’aboutissement phonographique de mon épopée poétique et musicale, débutée il y a 3 ans. Un répertoire de poèmes illustres que j’ai revisité et adapté avec mes compositions puis arrangé avec Paul Staicu pour la version chanson Piano Voix. Ce sont aujourd’hui donc 22 titres qui prendront leur envol au fil des mois dans un premier temps, via Soundcloud et Bandcamp. .J’ai, pour cette production désiré rester dans l’artisanat et la simplicité. Je produis ces opus avec le soutien précieux de ma TRIBU et j’expérimente aujourd’hui ce qui rentre en résonance avec mes convictions, une sorte de « filière bio musicale » avec un accès direct de la productrice aux consommateurs gourmets Le plus simple et le plus léger possible comme cette musique dans l’air de notre temps.. D’un point de vu artistique aussi, j’ai souhaité façonner au fil des mots une musique picturale, nomade et sensitive où l’harmonie, la simplicité et l’élégance couleraient de source, privilégiant plus que jamais ma TRIBU de coeur, d’art et de valeurs. Lorsque le geste « artistique » devient si simple alors même qu »il a été revisité tant de fois.. Toucher cette émotion pure est ce qui me semble être la beauté. Alors merci par avance de m’en donner des nouvelles, de vous abonner à Soundcloud ou nous suivre sur facebook , de partager à votre entourage ces poèmes à dire devenus des chansons à chanter, et notamment à vos enfants et adolescents qui les étudient dans leur scolarité et bien souvent ne les abordent que de façon trop scolaire… Bref si vous aimez cette musique et si cette musique vous fait du bien, alors faites en profiter votre entourage Avec toute notre gratitude.
ENFANCE / TEXTE DU POEME
Enfance Francis Carco (1886-1958) La bohème et mon cœur
Les persiennes ouvraient sur le grand jardin clair et, quand on se penchait pour se griser à l’air humide et pénétré de fraîcheurs matinales, un vertige inconnu montait à nos front pâles.
Et nos cœurs se gonflaient comme un ruisseau grossi car c’était tout un vol de parfums adoucis. Dans l’éblouissement heureux de la lumière : les lilas avaient des langueurs particulières où se décomposait une odeur de terreau. Tout le printemps chantait l’éveil des oiseaux et, dans le déploiement des ailes engourdies passait le grand élan paisible de la vie.
Une rumeur sonore emplissait la maison. On en attendait des bruits d’insectes ; des frissons faisaient trembler les grappes mauves des glycines tandis qu’allégrement des collines voisines, un parfum de sous-bois arrivait jusqu’à nous.
Ô matin lumineux ! matins dorés et flous, je vous respirai plus tard à la croisée et vous aurez l’odeur des feuilles reposées et ce sera comme un très ancien rendez-vous.
Une immense brassée de merci
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