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TRIBU Modern Récital est l’aboutissement phonographique de mon épopée poétique et musicale, débutée il y a 3 ans.
Un répertoire de poèmes illustres que j’ai revisité et adapté avec mes compositions puis arrangé avec Paul Staicu, pianiste virtuose et généreux pour la version chanson Piano Voix.
Ce sont aujourd’hui donc 22 titres qui prendront leur envol au fil des mois dans un premier temps, via Soundcloud .
J’ai, pour cette production désiré rester dans l’artisanat et la simplicité. Je produis ces opus avec le soutien précieux de ma TRIBU et j’expérimente aujourd’hui ce qui rentre en résonance avec mes convictions, une sorte de « filière bio musicale » avec un accès direct de la productrice aux consommateurs gourmets. Le plus simple et le plus léger possible comme cette musique dans l’air de notre temps..
D’un point de vu artistique aussi, j’ai souhaité façonner au fil des mots une musique picturale, nomade et sensitive où l’harmonie, la simplicité et l’élégance couleraient de source, privilégiant plus que jamais ma TRIBU de coeur, d’art et de valeurs.
Lorsque le geste « artistique » devient si simple alors même qu ‘il a été revisité tant de fois.. Toucher cette émotion pure est ce qui me semble être la beauté.
Alors merci par avance de m’en donner des nouvelles, de vous abonner à Soundcloud ou nous suivre sur facebook , de partager à votre entourage ces poèmes à dire devenus des chansons à chanter, et notamment à vos enfants et adolescents qui les étudient dans leur scolarité et bien souvent ne les abordent et les annonent que de façon trop scolaire…
Bref si vous aimez cette musique et si cette musique vous fait du bien, alors faites en profiter votre TRIBU
Avec toute notre gratitude.
Eté, 5ème Titre pour voyager loin Inspiration Polynésienne, imaginaire de palmiers Chœur de femmes, présences bienveillantes Douceur, beauté, mélancolie. Souffle d’amour dans l’ exil du vent tiède Embruns Sable fin, litanie des contemplations Instant suspendu, bonheur rouge et rose.
Compositrice au féminin, fierté, gratitude Fluidité de Verlaine Verlaine touche Française entre élégance et simplicité. Verlaine « De la musique avant toute chose » »
Musique Mouvement intrinsèque Les Soleils couchants Haikou sensuel . Ode à la nature, tristes pensées, pffff ! MEDITA-SONS
Enfance torrents rivières lac glace neige eaux vives Orage d’été salvateur, Pluie pour la pousse Mer immense Fille de l’eau. L’eau nettoie, l’eau est toi, l’eau est moi, émoi
Poésie Chanson pop d’un refrain sans paroles Oud joliment sucré, pincée d’orient Made in Maïdo Project Mouvement de l’eau main gauche Paul Staïcu + Piano Magique = bonheur Rêverie et poésie = cadeau
Voyage loin loin loin + loin avec vous, pour vous 5ème opus d’une aventure au grand air sans grands airs TRIBU MODERN RECITAL PIANO VOIX AUGMENTE
Merci merci merci PAUL VERLAINE
Françoise Fognini
Voici l’Opus N°4 de notre Modern Récital. Comme un petit gout de bac de Français ou de cours d’école. Cet Albatros a tant voyagé de bouche en poche et de table en étagères…Là il prend la mer librement. Une spéciale dédicace à mon ami Daniel Mizrahi Albatros guitariste au feelling d’enfer qui part ses effets aquatiques a pu convier les fonds marins et leurs énigmes séculaires. Bon voyage en notre compagnie . Et surtout déployez vos ailes !
La vie en quatre par trois.
« Avec toi c’est l’Opéra » me disait-il.
Hypersensible, hyper-émotive, hyper-réceptive. Inadaptée dans un monde trop petit et des rêves trop grands.
Il avait saisi l’indicible au sommet de la montagne enneigée, numéro 507. Rencontre fulgurante de deux quasars aux âmes errantes. Point de logique, point de départ, point d’arrivée. Une errance qui se perpétuait depuis des siècles sans doute, pour peu que l’on croie à l’éternité de l’esprit.
Sans lui, sans toi, mes ailes et moi.
« Pars à New York » me disait il cent ans plus tard, les yeux débordant de larmes retenues au barrage d’un lâché prise tant espéré. 15 778 800 minutes sans un sanglot : sacrée sécheresse ! Lacryma jacta est.
Flash back sur le silence de plomb mouillé de nos adieux. Ce regard bleu immense, implorant de me laisser l’oublier en paix, posé l’espace d’un instant en équilibre dans sa conscience, où l’homme et l’enfant dialoguait enfin. Trop peu de temps …
Nos ailes de géants, moi je ne voyais qu’elles. Les miennes m’encombraient parfois, mais lorsque je pouvais les étendre, laisser de l’air à mes rémiges, je respirais comme jamais. Alors j’avais la foi.
Lui les avaient soigneusement pliées, minutieusement, dans la chair de son dos, infirme filigrane à celui qui ne sait pas. Moi, elles, je ne voyais qu’ailes, bosselées, indéfinies, origamées aux creux de ses muscles. Je les touchais des yeux, mon albatros amour et frère, te suppliais de les déplier.
Liberté trop brulante. I comme Icare. Que faire de l’immensité ? Où poser nos racines ? Comment ne pas devenir fous ?
Et la mer efface sur le sable… Chronique d’un déchirement musculaire et d’une fracture du myocarde. les corps se taisent, fossilisant le manque, l’amour, l’espace qui ne vivra pas.
Rencontre d’un idéal absolument pas idéal. Trop émus pour supporter cela.
Choc de deux poètes, avec plumes et sans reproches, les âmes à poil, Justement ! Animaux célestes nous le fûmes, Albatros aux ailes de géant.
Candides, mes tentatives désespérément humaines de mettre dans l’ordinaire des jours, l’histoire in-dé-finie. Pas de sommaire ici de nos aller retour ré-créatifs, arcs en ciel émotionnels et vicissitudes organiques.
Basta ! Pisser sur l’amour pour tenter de l’éteindre fut, sans conteste, mon Golgotha. Mais ceci est une autre histoire, l’histoire d’une boite verte qu’un jour peut être, je délivrerai de mes os.
En attendant, pas de fumée blanche chambre 507. DCD, Le pape est mort, la messe est dite. A l’enterrement d’une feuille morte, deux escargots s’en vont… chacun de leur côté.
Moi, J’ai bien cru en mourir de chagrin.
Nous ne serons jamais amants nous ne serons jamais amis, une de mes chansons et pourtant nous conjuguions si bien :
Nous sommes Artistes, Tu es Artiste, Je suis Artiste.
JE SUIS ARTISTE, poétesse, troubadour, alchimiste du sens, du mot, des sons, des gens. Je ne veux être que cela. J’appréhende et perfectionne un mouvement, celui de la nature, parfaite et simplissime. J’observe mon incroyable exaltation du vivant. J’approche la beauté de la vie, des êtres transformant renouvelant créant dans le doute et la certitude, la foi et le chaos, l’ombre et la clarté.
Ni prof ni soumise, c’est parce que je suis artiste que je peux apprendre de/ pour et avec mes frères-soeurs oiseaux. TRIBU! ALBATROS, qui tentez ce que vous pouvez pour voler, élever la voix et le débat, vous écriant à la barbe des mécréants ou de ceux qui n’osent pas le courage de croire.
Condamnée à voir, je suis Cassandre aux grandes ailes. Albatros, toi tu l’es à jamais, et je t’espère en paix, approchant ta beauté un peu plus chaque jour jusqu’à épuisement des stocks infinis.
En quatre par trois
Immensément.
Françoise Fognini
22 MAI 2018
Cela devait être en 1998 c’est-à-dire il y a 20 ans que cette ligne de basse m’a traversé de part en part.
J’étais dans mon appartement de l’époque, sorte d’enclave paisible entre le 5ème et le 13ème arrondissement de Paris et je rangeais, arpentant le long et inutile couloir de ce 40 m2 traversant, comme disent les agences immobilières.
Soudain, une ligne mélodique jaillit dans mon cerveau, s’imposant à moi. Saisie au vol, je la chantai à voix haute et déjà elle m’entêtait.
Je commençais à peine à m’autoriser à composer de la musique jazz. Composer signifiait aussi pour moi écrire une partition… Complexée du solfège par une prof minuscule d’un autre âge qui me tapait sur les doigts et me tirait les oreilles en cours,j’avais, de 4 à 6 ans, enduré 2 années de pipeau soporifique et de solfège académiqueavant d’avoir pu mettre enfin mes mains sur le clavier du piano d’étude. Pourtant mes dîtes oreilles savaient déjà conduire mes doigts sur les touches du pleyel familial, vers des sons qui me passionnaient, guidées par un goût naissant mais certain. J’avais des aptitudes, de l’envie mais … une prof complètement aux fraises, dirais-je aujourd’hui. Une sorte de Mireille, vieille demoiselle à la voix suraiguë, sans son petit conservatoire de talents. Même lorsqu’adolescente je sonnai à sa porte pour mon cours et la dépassai de deux têtes, elle continuerait de m’apeller « mon petit ».
Je garde de Mademoiselle Delaruelle un souvenir tendrement mitigé.
Elle était la seule professeur de ma petite ville, unique détentrice du savoir musical, titulaire des orgues de la cathédrale dont elle jouait fort bien. Alors j’appris avec elle, et suivis le parcours initiatique ordinaire de l’epoque : la méthode rose, l’essor… Bien essorée aux mélodies basiques trop enfantines, je le fus donc moi, qui avait un attrait précoce pour les accords mineurs.
Alors, pour satisfaire mon inclination à la mélancolie et à la rêverie, j’appris à m’évader sans les partitions, à inventer de la musique en improvisant au piano, à être en lien avec mon instrument que je découvris en partie seule, mon ami noir et blanc …
Combien d’entre nous artistes, musiciens ont été traumatisés par un enseignement à côté de la plaque, à côté des êtres, dénué d’empathie ou de sympathie…Il fallait vraiment que j’aime la musique et réciproquement pour que ni l’une ni l’autre, on ne s’abandonne et que je retourne visiter ses bases plus tard.
Mais revenons en 1998 Appartement / Intérieur jour /Couloir/flashback : ligne de basse en boucle et en bouche… Pom pampam padouda pom…
Ma mère dit « la culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié… » Et là, dans ce couloir, tout à coup, une intuition me fusille et m’illumine :Cette ligne pourrait coïncider avec ce poème de Paul Valéry… Oui !! Celui de mon anthologie de la poésie écornée: les fleurs de la verte espérance, qui me suivait depuis l’enfance, m’approvisionnait en poèmes à déclamer au conservatoire ( internet n’existait pas en 1987:) , toujours près de mon chevet et que j’ouvrai si souvent.
Je lâchai tout, me dirigeai vers la bibliothèque, saisis le livre. C’était vers la fin d’après mon souvenir, oui, oui, à la fin du livre… Je feuilletai à toute allure et retrouvai le poème à la dernière page !… C’était bien ça , PAUL VALERY LES PAS !!!
La ligne de basse tournoyait dans ma tête en boucle, texte en main, j’improvisai une mélodie que je composai à voix haute, j’avais le couplet !… La forme AABA collait parfaitement … Alors surgit le B , un refrain en 5 temps, ouiiii PARFAIT !
« il y a de l’Afrique dans l’air, il y a de l’air dans les mots, il y a du corps dans les pas ! »
Tout coulait de source, je composai A capella en 10 minutes. Le texte résonnait de façon limpide, comme s’il couvait en moi depuis tout ce temps, et la musique avait jailli dans ce couloir comme on ouvre un robinet. Plus tard, je trouvai les accords au piano et j’écrivis la grille.
La musique est partout, dans les couloirs aussi.
Ce jour là, J’ai composé ma première chanson-poème, la première oeuvre mise en musique de ce Modern Récital qui voit le jour en 2018 sous sa forme piano voix augmenté.Je n’aurai pas imaginé quelle serait le point de départ de ce projet et me donnerait le gout d’en composer tant d’autres.
Il parait qu’il faut de la suite dans les idées, avoir des idées dans une suite de pièces en enfilade fonctionne tout autant…
Cette ligne dès le début je l’entendais jouée par un instrument au timbre grave et chaleureux… une clarinette basse avait fait irruption dans mon imaginaire et dans ce couloir! J’avais découvert ses sonorités grâce à Michel Portal dans les années 90.
C’est plus tard, bien plus tard dans le cadre d’un coaching scénique au grand Zébrock en 2012, que je fis une des rencontres musicale et amicale décisive de ce projet.
Je travaillais avec Louis et Clément Caratini sur le spectacle de Louis. Outre la sympathie de ces joyeux drilles, j’appréciais les chansons et le jeu des musiciens. Nous travaillions à en améliorer l’interprétation.
Puis, pour un morceau, Clément sortit sa clarinette basse et là… The Son ! Après la séance, je lui demandai illico s’il accepterait de venir jouer sur ce morceau, lors de ma prochaine jam.
Il accepta, vint, vit, joua et de fil en aiguille, nous sommes devenus amis.
C’est grâce à lui et à Paul Staïcu dont je vous vanterai les mérites très bientôt, que mes chansons ont été retranscrites avec leur arrangements en partitions dentelles. J’ai composé et j’arrangé toutes mes chansons d’abord seule puis avec Paul, mais l’écriture reste poussive. Il était important pour moi qu’elles existent aussi dans le silence du papier musique, « noires sur blanches ».
L’an dernier, quand je m’interrogeais sur un lieu spécial et chaleureux où enregistrer, nous avons, sur la proposition de Clément, rencontré Patrice Caratini, son père, éminent contrebassiste jazzman et directeur d’orchestre. Nous fûmes accueillis en résidence dans son studio pendant plusieurs jours. Ce furent des conditions idéales. Un bel endroit, une atmosphère familiale gorgée de musique et de gaîté. Le rêve pour travailler en TRIBU ! Un grand merci à toute la famille CARATINI! avec une spéciale dédicace pour Clément.
Clément c’est la ligne de clarinette basse des Pas, une ligne droite indéfectiblement joyeuse, élégante et amicale de ce projet.
Merci infiniment Clément, ton prénom te va bien.
De gauche à droite
Alban, Clément, Patrice, Françoise & Paul
Question groove, pour LES PAS J’ai voulu l’Afrique et le souffle grave et sensuel de la clarinette basse. Paul a mis ce grain de tango auquel j’ai ajouté une pincée de Flamenco pour les pas dansés, de cette danse vibrante et sensuelle, l’approche amoureux d’un tendre défi.
Quoi de plus naturel que les castagnettes pour une rythmique hispanophile ? Joël Grare, le mage aux mille percussions, grand ami d’Alban Sautour s’y colla admirablement.
J’avais également pour l’enregistrement cette idée d’un unisson clarinette voix, une partie du Boléro de Ravel en guise de pont, qui pouvait s’adapter avec la ligne de basse. Nous avons préféré juste évoquer « l’esprit du Boléro » dans le chorus de Clément. Hasard ou synchronicités, ceux qui me connaissent ont la réponse … en faisant quelques recherches, j’appris que Paul Valéry et Maurice Ravel étaient amis. Les remettre en vibration dans ce titre est un des fils (sous-en)tendus de ce Modern Récital sur lequel j’aime à glisser pas à pas.
Vendredi 9 mars, C’est la Saint Françoise (Franc-soit-se :), voici mon cadeau du jour ALCESTE, l’Opus N2 de TRIBU Modern Récital.
4 juin 1666, 1 ère représentation du Misanthrope de Molière. Je suis née 300 ans plus tard. Ma vie artistique commence avec Molière. A 9 ans je joue une scène de l’avare où en Harpagon haute comme trois pommes, j’engueule copieusement mon maitre d’école « La flèche »: Jubilatoire ! Avec mon amie d’enfance, Valérie, on en rit encore… En 4ème l’Avare me suitou me précède. Souvenir du moment ou j’interprète le monologue en cours de français et la décision du prof boosté par les élèves de monter la pièce intégralement. Je ne rêve que de théâtre, mes idoles sont les comédiens…
J’ai 13 ans lorsque je découvre le film Molière d’Ariane Mnouchkine, et, pour la première fois je « rencontre » Philippe Caubère au cinéma. Il sera une de mes sources d’inspiration . Le film dure plus de 3 heures, mes camarades s’ennuient chahutent, ne comprennent pas… J’en sors bouleversée, je ferai du théâtre, de la musique, du spectacle et prendrai le parti d’en rire plutôt que d’en pleurer…
Je suis une toute jeune fille et pourtant je suis « fan » de Molière, du dramaturge. Je me reconnais dans ses idéaux, sa quête de sens, de vérité, ses révoltes, son humanisme. Plus tard au conservatoire d’art dramatique, j’étudie Tartuffe, Alceste ou Dom Juan et j’interprète les soubrettes aux forts caractères et grands cœurs, celles qui affrontent le pouvoir, protègent la jeunesse et l’amour, dénoncent les injustices.
Depuis, Molière m’a toujours accompagnée, réconfortée et nourrie.
Je repense souvent à cette première scène du Misanthrope. Ce texte est le reflet du profond désarroi que j’éprouve entre ma quête d’être et ce monde d’avoir.
Alors Je m’empare d’Alceste, l’appelle à la rescousse, le compose, le chante, faisant miens ces vers inégalables à la modernité implacable. Je déverse ma quête dans ce chœur choral comme un appel aux cieux, une invitation à l’humanité, à la raison, à la sincérité.
Ce que je fais, ce qui m’anime est cela. Et… de la grâce de grâce 🙂 ! dans ce monde trop abrupt.
Bien sincèrement
Françoise