À la claire fontaine
M’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle
Que je m’y suis baigné
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Sous les feuilles d’un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Chante, rossignol, chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi, je l’ai à pleurer
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
J’ai perdu mon amie
Sans l’avoir mérité
Pour un bouton de rose
Que je lui refusai…
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Je voudrais que la rose
Fût encore au rosier
Et que ma douce amie
Fût encore à m’aimer
Il y a longtemps que je t’aime jamais je ne t’oublierai
Selon que c’est un homme ou une femme qui chante, on écrira ami ou amie. Le bouton de rose refusé prend plus de sens quand c’est une femme qui chante, car on peut y voir une métaphoredu sexe féminin.
Paroles (sans laisse ni refrain – pour information)[modifier | modifier le code]
À la claire fontaine m’en allant promener
J’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baigné.
Sous les feuilles d’un chêne, je me suis fait sécher.
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait.
Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai.
Tu as le cœur à rire… moi je l’ai à pleurer.
J’ai perdu mon amie sans l’avoir mérité,
Pour un bouton de rose que je lui refusai…
Je voudrais que la rose fût encore au rosier,
Et moi et ma maîtresse dans les mêmes amitiés.